Tous les habitants du village participent à la construction de l’église de Haute-Nendaz pendant leur temp libre et parfois même le dimanche. Les premières messes sont dites dans un bâtiment sans toit ni fenêtres, hiver comme été. De nombreux problèmes retardent l’avancement des travaux comme la mobilisation durant la 2ème guerre mondiale ou les travaux de construction des barrages de la région.

Le gros œuvre achevé, l’argent manque pour les finitions telles que les vitraux. Un appel est lancé à la population qui répond positivement à la demande et de nombreuses familles participent financièrement dans la mesure de leurs possibilités. Leur nom est inscrit dans le bas des vitraux représentant les béatitudes. Ces vitraux, ainsi que le chemin de croix et la grande fresque du chœur sont l’œuvre du peintre valaisan Paul Monier. Pour cette dernière le peintre s’inspire de la légende de Saint-Michel et du Lapey de Dzerjonne.